La course contre la montre

« Dépêche-toi…, on n’a pas le temps…, mais ne traine pas, on va être en retard… »
Des injonctions parentales si banales, si quotidiennes, mais si usantes, autant pour ceux qui les expriment que pour ceux qui les reçoivent…

Le mois de juin…, c’est le temps du « sprint final » avant les vacances, un temps où tout semble encore un peu plus s’accélérer.

La sensation de pression du temps est une sensation subjective puisque le temps est toujours le même et pourtant… Par moments, nous trouvons que tout passe trop vite et à d’autres instants, nous avons la sensation que le temps est infiniment long…
Le temps de l’horloge, lui ne change pas, immuablement, 60 secondes font 1 minute, 60 minutes font 1 heure… Toutefois selon notre état mental, notre vie émotionnelle et la représentation de la situation que nous sommes en train de vivre, le temps réel s’éloigne plus ou moins du temps perçu.
Le temps de l’horloge, le temps perçu et le temps émotionnel ne sont parfois plus du tout synchronisés ! Quand tout nous convient, le temps passe vite, mais quand nous nous sentons mal, en état de stress, le temps s’étire …

« Personne ne sait combien dure une minute de souffrance… » disait Graham Green

L’idée alors est de faire un pas de côté pour ne plus être prisonnier de cette sensation de pression.
Pas le temps, quel temps ?

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