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L'édito

Réussir sa vie
Réussir son année scolaire. Réussir sa carrière, sa vie de couple, son rôle de parent, de grand-parent. Réussir un gâteau au chocolat, son brushing, ou encore réussir à écrire ces quelques lignes.

Nous sommes tous portés par des objectifs, des intentions, des projets de réussite. Ils sont au cœur de notre motivation. Le socle même du sens de notre vie.
Ressentir les joies de la réussite, jubiler face à notre pouvoir à faire, à concrétiser, à gagner. C’est essentiel. Surtout chez nos enfants qui ont tant besoin d’éprouver leur potentiel pour tisser solidement les bases de la confiance en Soi.
Mais quand vient l’échec, que se passe-t-il ? Lorsque malgré toute notre énergie, notre volonté, notre engagement, la défaite s’impose. L’échec fait tout voler en éclat. Quel sens donné à ce non-sens ?
Bien sûr, il est des échecs bien plus douloureux à relever que d’autres.
Bien sûr, nous n’avons pas tous les mêmes ressources pour rebondir.

Mais pour tous et quel que soit l’échec, il est une occasion unique de nous révéler à nous-mêmes, de faire jaillir des forces de vie insoupçonnables. Nos échecs nous rendent plus lucides, plus combatifs, plus humbles aussi, plus humains peut-être.

Lorsque nos fragilités sont aussi nos forces : petit essai du mois d’octobre pour changer de regard sur nos échecs.


L’échec, révélateur de nos plus belles forces de vie ?

L’erreur est humaine
Nous l’avons appris, nous le savons, nous le répétons souvent dans nos conversations pour nous rassurer ou consoler quelqu’un face à un échec.
Cette petite phrase viendrait nous rappeler que l’erreur n’est pas si grave, qu’elle est le panel du commun des mortels, que finalement de par ce statut partagé, l’erreur est pardonnable.
Cette phrase est bien plus que cela. Bien plus profonde. Elle signifie que l’erreur est la manière humaine, proprement humaine, d’apprendre. Que sans erreur, sans échec, l’humain ne peut pas rencontrer le monde, se rencontrer, et se construire.
Apprendre c’est prendre des risques, au vrai sens du terme. Pour apprendre, il faut oser sortir de ce que l’on sait, oser aller vers l’inconnu, faire le pas de côté qui nous ouvrira vers autre chose que nous ne connaissons pas encore.
Nous l’oublions si souvent dans nos vies occidentales. La crainte de l’échec et le statut si culpabilisant donné à l’erreur créaient dans nos sociétés une peur si forte que la course à la performance, au « tout juste », à la perfectibilité, nous vide des vertus profondes de l’échec...

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