sablier

L'édito

2019. Une nouvelle année pointe son nez.
Vive le Nouvel An, vive le temps !

Le temps passe évidemment. Mais si le temps passe à la même vitesse pour tous, pourtant chacun le ressent bien singulièrement, et différemment également selon les moments.
Il ne peut pas s’accélérer en soi, il peut paraître s’accélérer pour soi. « C’est en toi mon esprit que je mesure le temps », écrivait Saint-Augustin.
 
La sensation que ce temps nous échappe provient du fait que nous sommes rarement dans le temps présent, mais le plus souvent occupés par nos souvenirs ou dans l’attente d’un futur où nous nous projetons. « C’est que le présent, d’ordinaire, nous blesse », affirme Pascal, car s’il est agréable, nous voulons le retenir, s’il ne l’est pas, nous nous tournons vers l’avenir. « Ainsi nous ne vivons jamais, nous espérons de vivre », ajoute-t-il.
 
Nous savons que chacun est équipé de ce que l’on appelle une horloge interne, mais comment se construit-elle et comment nous renseigne-t-elle ? Et puis surtout, comment modifier notre rapport au temps pour le mettre plus au diapason de notre sentiment de bonheur ?« L’enfant vit le temps, mais ne le pense pas » nous enseignait Piaget… En pensant trop au temps, peut-être nous, adultes, nous ne le vivons pas suffisamment ?


Horloge interne, qui es-tu ?

Notre rapport au temps est très subjectif.
Il est à la fois la résultante de notre intelligence humaine, capable de quantifier, de se représenter, de mesurer, comparer, planifier des durées … mais également toujours pétri et influencé par nos émotions.
Notre rapport au temps qui passe est dicté par notre horloge interne mais en comprenant mieux ses mécanismes et ses rouages nous pouvons sortir de son emprise.

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