prism ballL'édito, avril 2019

« Une hirondelle ne fait pas le printemps… »

Nous connaissons tous cet adage porteur de sens sur les vertus morales. Ils sont si nombreux ces adages qui façonnent notre pensée. « L’habit ne fait pas le moine » « Rome ne s’est pas construit en un jour », « c’est forgeant que l’on devient forgeron », « un malheur n’arrive jamais seul » … et encore tant d’autres maximes qui sont des formes de croyances collectives héritées de notre culture et qui continuent souvent à vivre et s’activer en chacun de nous.

Le poids de nos croyances est immense sur notre manière de mettre du sens, de comprendre et d’agir dans notre quotidien. Si ces croyances ont pour certaines une fonction de cadre structurant qui nous aide à penser, d’autres sont construites et pétries de nos histoires personnelles et, à notre insu, vont venir colorer toujours dans les mêmes teintes notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes. 

Ainsi, nous avons souvent la sensation de reproduire, de répéter, d’être constamment piégés par les mêmes pensées automatiques. Et c’est vrai ! Notre cerveau, aux pouvoirs si puissants, est également notre principal fournisseur de « pièges à penser », comme des circuits fermés qui passent et repassent par les mêmes chemins alors que notre volonté de changer ou de vivre différemment nous murmure à l’oreille que d’autres choses sont possibles. 

Le printemps c’est tout un Nouveau Monde !
Le printemps booste nos ressources, c’est une saison qui a un effet dopant sur la nature, sur l’humain, sur tous les êtres vivants.
Tout change, tout renaît.
Et si c’était aussi le temps pour nous de revisiter nos croyances, de « bouger dans nos têtes », et de sortir prendre l’air pour ne pas rester enfermés dans ces systèmes de croyances dans lesquels nous passons trop de temps et qui nous font, trop souvent, tourner en rond. Partons à la rencontre des surprises et des promesses du printemps, c’est le moment, le bon moment !


« Je crois, tu crois, nous croyons !  »

« Crois en toi ! » mais si je n’y crois pas comment y croire ? « Je ne crois que ce que je vois » mais finalement « nous ne savons plus à quel saint nous vouer ! »
Prenons un instant pour nous observer penser et pour repérer en nous le poids de ces croyances qui agissent à notre insu pour nous impulser dans un sens ou dans un autre, pour le pire et pour le meilleur.  

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