newsjuin19L'édito, juin 2019

Le harcèlement scolaire est devenu une inquiétude centrale.
Que nous soyons concernés de près ou de loin, le harcèlement à l’école est un fléau qui s’aggrave dans nos sociétés modernes avec l’arrivée des nouvelles technologies et des réseaux sociaux.

Parmi les pays industrialisés, d’Europe et d’Amérique du Nord, pays de l‘OCDE, les chiffres sont proches : 130 millions d’élèves concernés par le harcèlement. En moyenne 20% des enfants sont exposés : à peu près 12 à 15 % sont objets de harcèlement, 5 à 8% sont du côté des harceleurs. Trop  nombreux sont les témoins silencieux, soit par ignorance, par complicité, par peur, ou par manipulation subtile et efficace qui amène à la « prise d’otages ».
Alors la parole ne peut plus circuler : chacun se sent coupable, pris dans le secret, immobilisé dans l’impensé.
Et parmi ces 5 à 8% de « harceleurs », une partie non négligeable a été victime de harcèlement. Le cercle vicieux de la violence, de l’atteinte à la dignité, érode les frontières de l’humanité et de la capacité d’empathie.
Au regard des études déjà disponibles sur le sujet, il apparaît évident que le harcèlement à l’école conduit la victime à une forme de stress chronique aux conséquences parfois graves et durables.

Il ne faut jamais le prendre à la légère.
Nous sommes tous concernés, tous responsables.
Stop au harcèlement.

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