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Édito 
Je suis patient, un peu, beaucoup, à la folie… pas du tout !

Chez nous, chez vous, chez eux, partout, tout le temps, l’agressivité est dans l’air.
La météo est électrique.
Patience, où es-tu ?
Où te caches-tu ?

Ce matin encore, un automobiliste charmant m’a incendié. Voyez-vous, j’ai mis plus de 20 millisecondes pour démarrer au feu vert… Apparemment, le temps de latence était trop long. Je me suis imaginée qu’il devait rejoindre sa femme en train d’accoucher. Cette interprétation me protégeait d’une agressivité brûlante en retour qui n’aurait qu’accentué encore plus ce tumulte général…Notre patience est à rude épreuve…

En fait, il semble que nous n’en pouvions plus d’être patient !Notre monde est à fleur de peau. Il dégoupille son flux de stress et de colère à la moindre sensation de frustration.Il est temps, il est urgent de nous poser pour aller au fond de nous et interroger « nos trésors de patience » qui donnent à notre quotidien un goût de douceur dans ce monde de brute !

Aurez-vous la patience de lire cet article jusqu’au bout ? Allez, on s’entraîne ! 

Le billet de la psy
Par Audrey Platania-Maillot, psychologue clinicienne. 

La patience sur un fil...

Le fonctionnement de nos sociétés, aujourd’hui, a du mal à prendre soin de notre patience.
Tout doit aller vite, encore plus vite…
Tout doit être bien fait, encore mieux fait.
L’accélération de nos rythmes de vie et l’injonction de performance permanente laissent peu d’espace à la patience.Nous le sentons au creux de nos ventres, nous le répétons mille fois à nos enfants « dépêche-toi et fais-le bien ».
Vite et bien en permanence…

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