Les consultations pour les adultes

Cogito’Z propose des consultations avec des psychologues formés et spécialisés pour comprendre, aider et accompagner les adultes en questionnement sur leur fonctionnement et leurs choix de vie personnels ou professionnels.

Ces consultations s’inscrivent dans une démarche psychologique globale. Certains bilans pourront être proposés selon le parcours de chacun et la pertinence d’une analyse plus approfondie. Un éclairage sera toujours proposé pour se sentir sur SON chemin.

Comment se déroulent les consultations ?

Une première consultation permet de se rencontrer, de faire le point, de se questionner ensemble sur le sens de la démarche et sur les besoins de chacun. Ce premier échange permet de mieux comprendre et d’évaluer la poursuite de la démarche. Pour certains, un bilan est essentiel pour dresser une carte du territoire et bien comprendre ce qu’il en est du fonctionnement cognitif, intellectuel, émotionnel, psychoaffectif, social… Pour d’autres, des accompagnements adaptés pourront être directement proposés. Un retour sur la compréhension globale de la personnalité et une synthèse clinique de la consultation permettent à chaque adulte d’avoir une première visibilité sur son profil de personnalité et sur les besoins qui sont les siens. 

Pourquoi consulter ?

Consulter un psychologue est une démarche qui vise à une meilleure compréhension de soi, de son fonctionnement, de ses points de vulnérabilité, de ses ressources, de ses fragilités et de ses forces. C’est un choix personnel qui engage chacun vers une plus grande visibilité sur l’intime de soi et éclaire les modalités de fonctionnement avec les autres, dans la sphère privée ou professionnelle. Consulter, c’est un voyage à la découverte de soi. 

Le bilan psychologique

Un bilan est toujours une exploration attentive de la personnalité dans sa double dimension cognitive, intellectuelle et psychoaffective, émotionnelle. L’un ne peut aller sans l’autre, ni dans un bilan, ni dans la vie. Le fonctionnement intellectuel ne peut se comprendre qu’à la lumière de la personnalité, la personnalité s’exprime de façon singulière selon les compétences intellectuelles individuelles. L’être humain ne peut se penser que dans un tout, cohérent et relié.

Les tests d’intelligence 

Ce sont des épreuves standardisées qui permettent de bien comprendre comment s’articulent et se combinent les différentes dimensions de l’expression de l’intelligence. Les échelles d’intelligence ne sont pas des mesures de l’intelligence, ni des étiquettes pour catégoriser chacun. Un chiffre et un QI ne sont jamais un diagnostic, mais des indices qui orientent le diagnostic. Un score n’a aucune valeur absolue, toujours une compréhension relative. Il serait erroné et dangereux de réduire une personne à une seule expression chiffrée de l’ensemble de sa personnalité et de toutes les subtilités de son fonctionnement.
A noter : tous les tests sur internet ou ailleurs sont des épreuves ludiques pour s’amuser à éprouver son intelligence et ses compétences, mais ne peuvent jamais être assimilés à des épreuves standardisées et validées d’efficience intellectuelle. 

Actuellement, la WAIS est l’échelle d’efficience et d’exploration intellectuelle la plus couramment utilisée dans le bilan psychologique. La WAIS est la version adulte des épreuves de son concepteur David Wechsler. Ce sont des épreuves réétalonnées tous les 10 ans afin d’être ajustées à l’évolution des compétences cognitives et aux avancées de la recherche en neurosciences cognitives. La version actuelle est très différente de sa première version française de 1954 !

Un test d’intelligence est multifactoriel, ce qui est important est l’analyse à la fois quantitative et surtout qualitative de l’expression de l’intelligence. Le psychologue cherchera toujours à bien comprendre les mécanismes et les processus qui sous-tendent le fonctionnement intellectuel. Ce n’est pas tant le résultat qui a du sens, mais la façon dont il a été produit. De nombreux facteurs, cognitifs ou émotionnels peuvent influencer la pleine expression du potentiel. Il appartient au clinicien de savoir analyser chaque épreuve et faire la part des choses. 

Dans certaines circonstances et dans des contextes spécifiques (recrutement, bilan de compétences, admission dans un club… ) des tests plus rapides et plus condensés peuvent être utilisés comme les matrices de Raven, le test des Dominos, ou toute autre épreuve qui permettent d’avoir une appréciation du fonctionnement de l’intelligence. Ces épreuves, aussi intéressantes soient-elles, sont insuffisantes pour un diagnostic clinique. 

Les épreuves de personnalité

Il existe deux grandes familles de tests de personnalité, les tests projectifs et les autoquestionnaires.

  • Les tests projectifs s’appuient sur une conception psychodynamique de la personnalité.

Des supports non figuratifs serviront de déclencheurs de grandes variétés de perceptions, la combinaison et l’analyse de chacune permettant de dresser un profil de personnalité singulier. Les épreuves projectives sont celles qui permettent l’investigation la plus approfondie du fonctionnement psychoaffectif et de ses multiples expressions. Elles donnent une visibilité précieuse sur les multiples dimensions émotionnelles qui construisent l’identité de chacun.

Traditionnellement, les épreuves projectives s’inscrivaient dans le champ de la psychanalyse avec son corpus d’interprétations. Aujourd’hui, des travaux et recherches permettent de s’appuyer sur une compréhension précise dont le soubassement théorique et clinique s’inscrit dans la psychologie contemporaine en évitant les dérives d’interprétations plus ou moins approximatives ou personnelles. Ce sont les épreuves les plus fiables pour comprendre la personnalité.

Dans les Centres Cogito’Z, nous utilisons le plus souvent le test de Zulliger ou test Z,  test de « taches d’encre », dans la lignée des travaux de recherche de John Exner. Le Rorschach (dans sa forme actuelle), l’origine des tests de « taches d’encre », peut ponctuellement s’inscrire dans des bilans qui nécessitent des investigations psychologiques spécifiques.

Un bilan psychologique complet est toujours pratiqué dans les centres Cogito’Z. Le « bilan de base » s’appuie sur la WAIS, le test Z, et des questionnaires selon les besoins spécifiques du bilan et/ou de la personne. Le bilan s’effectue avec une psychologue en face à face. Durée : 2 heures, ajustables selon le contexte. Aucun résultat ou retour d’analyse ne peut se faire à l’issue du bilan. Une séance de compte-rendu, d’échanges et de perspectives pour l’avenir, se déroule environ quinze jours à trois semaines après la passation des tests afin de permettre une analyse détaillée et approfondie. Un compte-rendu écrit est toujours remis ainsi que des préconisations de prise en charge si nécessaire. 

Les échelles ou questionnaires

Un très grand nombre d’échelles ou de questionnaires sont aujourd’hui disponibles pour approfondir ou compléter la compréhension de la personnalité, des ressources ou des difficultés. Ils pourront venir élargir, affiner, repérer des facettes de la personnalité.

Des questionnaires de personnalité générale comme le NEOPI-R donnent un profil global de fonctionnement. Ce questionnaire est particulièrement pertinent pour avoir une visibilité large et multifactorielle de la personnalité, mais ne peut permettre une approche aussi intime du fonctionnement psychologique que celui qu’offrent les épreuves projectives. Les questionnaires sont tous des autoquestionnaires et par là-même contiennent des biais qu’il sera toujours important de bien repérer et analyser.

Pourquoi faire un bilan ?

Le bilan donne un éclairage précis sur qui on est, comment on fonctionne, quels sont nos points forts, nos fragilités et nos ressources. Un bilan ouvre toujours vers une meilleure compréhension de soi. Il n’y a pas de tests réussis ou échoués, chaque bilan est une compréhension intime de soi qui offre des clefs pour mieux vivre sa vie.

Le bilan est une démarche qui confronte à soi-même, certains peuvent préférer l’éviter. C’est un choix respectable qui doit pouvoir être entendu et accepté. Cependant, un diagnostic posé sans bilan peut laisser perdurer des doutes et des questionnements sur la réalité de son fonctionnement et créer un inconfort psychologique supplémentaire. Dans certains contextes, pour certains patients, le bilan n’est pas obligatoirement indiqué. Chaque situation est singulière, chaque personne est différente, chaque contexte est particulier, le bilan n’est pas systématique, ni systématiquement nécessaire. Il peut parfois être contre-indiqué ou être proposé à la suite d’une prise en charge ou à un moment plus adapté dans la vie de l’adulte consultant. Le bilan reste cependant  le plus souvent conseillé pour une visibilité et une compréhension objectivable de son fonctionnement. Ce n’est plus ce que je pense ou ce que l’autre pense de moi qui permets de comprendre qui je suis, mais l’analyse de mon bilan qui précise les différentes facettes de ma personnalité, toujours unique.   

Les diagnostics et diagnostics différentiels

Les bilans permettent de poser un diagnostic et de bien repérer toutes les arcanes ou singularités de fonctionnement. Il est essentiel de bien se souvenir que les profils « types » n’existent quasiment jamais, chaque bilan raconte et s’inscrit dans une histoire de vie singulière.

Les bilans des adultes permettent toujours une compréhension approfondie du fonctionnement intellectuel et affectif tout en repérant des particularités ou encore des troubles parfois passés inaperçus dans l’enfance.

Par exemple, il est intéressant de noter qu’un authentique trouble de l’attention (TDA/H) peut se révéler au cours d’un bilan. Des adultes toujours en mouvement, qui font mille choses à la fois, parfois commencent une tâche, mais ne la finissent pas, montrent de l’impatience ou du besoin de diversité dans leur vie quotidienne ou professionnelle, ont du mal à rester attentifs et concentrés sur un objectif à la fois, sont créatifs, intuitifs, toujours à l’affût d’une nouvelle idée ou d’un projet à lancer… sont des adultes qui vivent depuis toujours avec ce trouble qu’ils ont assimilé à leur personnalité. Poser le diagnostic permet alors de mettre un sens sur ces singularités, de déculpabiliser, d’expliquer à l’entourage.

Les adultes, y compris les adultes surdoués, peuvent aussi être porteurs de troubles de type dyslexie, dyspraxie, dysorthographie … qui depuis toujours les gênent dans un certain nombre de situations de vie, en particulier dans le monde du travail, sans n'avoir jamais compris qu’il s’agissait d’authentiques difficultés d’apprentissage qui n’ont jamais été rééduquées ou explicitées. Certains adultes seront profondément soulagés de comprendre les raisons qui ont pu entraver la pleine expression de leur potentiel. Ils pourront alors modifier leur regard sur les difficultés qui leur ont toujours demandé des efforts immenses et entraîné pour certains d’authentiques sentiments de honte ou de culpabilité.

Tous les profils peuvent se combiner et les troubles ou les spécificités de fonctionnement s’intriquer. Chacun pourra être compris et éclairé grâce aux outils d’investigation et de diagnostic du bilan. Certains troubles peuvent s’optimiser (ce que les anglo-saxons appellent les twice-exceptional), d’autres à l’inverse peuvent sérieusement invalider les parcours et amplifier les difficultés.

Selon l’expression de ces troubles spécifiques, des rééducations ou remédiations peuvent se mettre en place pour les adultes avec des professionnels dédiés. 

Les prises en charge et accompagnements

Chaque histoire est singulière, chaque préconisation thérapeutique est ajustée. Parfois, seule la démarche du bilan permettra de décoder et de s’approprier ses singularités de fonctionnement sans aucune prise en charge spécifique.

Lorsqu’un accompagnement est proposé il pourra prendre la forme d’une psychothérapie psychodynamique, d’une TCC (thérapie cognitive et comportementale), d’une thérapie de troisième vague (ACT, Psychologie Positive, Pleine Conscience …), d’un accompagnement type coaching (personnel ou professionnel), de relaxation thérapeutique… Les accompagnements proposés peuvent être individuels ou en groupe : groupes de parole, groupes d’affirmation de soi, groupes d’entrainement à la psychologie positive, groupes de mindfulness (méditation de pleine conscience)… 

Bon à savoir : Pour les adultes surdoués, tous les programmes de mindfulness sont souvent à préconiser en première intention, pour ceux qui vont bien et souhaitent déployer leurs ressources et leur perception de bien-être, pour ceux qui vont mal, voire très mal et qui ont besoin d’apaiser leur mental agité, leurs turbulences émotionnelles et leurs doutes existentiels constants afin de retrouver le chemin vers eux-mêmes et leur liberté d’être et de penser. Comme le souligne Jon Kabat Zinn, qui a développé et validé les programmes de mindfulness : la méditation de pleine conscience n’est pas une thérapie, mais est profondément thérapeutique.

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