billetpsyL'ÉDITO, Octobre 2020

Remettre nos relations au centre de nos vies
Quelle époque !

 

L’automne arrive à petits pas. Nos corps se cachent derrière des vêtements plus épais tandis que nos visages restent eux encore masqués… Bientôt, plus un seul bout de peau ne se dévoilera aux regards du monde pour laisser diffuser notre chaleur humaine. Alors, il est temps, vraiment, de nous recentrer sur ce qui compte vraiment : le lien, la relation, l’attachement. C’est le lien qui nous fait exister, qui nous habite à chaque instant, qui nous permet de nous sentir apaisés, plein de vie et relié au monde.
 
Être en lien, cultiver nos liens, prendre le temps de ressentir vraiment la puissance de ces liens qui nous unissent à ceux que l’on aime, voilà l’essentiel.
Ce n’est certainement pas la quantité qui compte, mais la qualité d’un lien. Mieux vaut quelques liens vraiment authentiques, connectés, positifs et sereins que de multiples attaches superficielles, complexes ou conflictuelles. Dans chaque regard, chaque geste, chaque intention que nous portons à l’autre, nous avons ce pouvoir. Même à un inconnu qui passe. Un pouvoir absolu. Le pouvoir de la présence entière, pleine, authentique. La présence qui crée le lien, le cultive, l’enrichit. La présence qui dit à l’autre qu’on l’aime. En cette période si trouble, c’est une urgence… vitale.

« On n'a pas le temps, si brève est la vie, pour les chamailleries, les excuses, l'animosité, les appels à rendre des comptes. On n'a que le temps pour aimer et pas un instant de plus, pour ainsi dire, que pour ça. », insiste de Mark Twain, écrivain du siècle dernier.

Le billet de la psy
Par Catherine Zobouyan, Docteur en psychologie, Directrice Cogito'Z Paris.

Rentrée 2020, que se passe-t-il dans les rues ? Qu’est-ce qui a changé ? Rien : les personnes comme à leurs habitudes marchent, se regardent à peine et se hâtent vers leurs activités… Travail, école, rendez-vous, rien n’a vraiment changé ou si peu, tout le monde semble comme à son habitude suivre son chemin, pressé. Tout le monde semble vaquer à ses occupations comme si de rien n’était.

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